LES TÊTES FORTES
8150 Boulevard Henri-Bourassa, suite 201
Québec (QC) G1G 4C9

RESEAUX SOCIAUX
Besoin d’informations ?

info@tetesfortes.ca

581-704-5606

HORAIRE

Lundi au jeudi de 9h à 19h sur rendez-vous seulement

POUR NOUS JOINDRE

    Disponibilités pour vous joindre






    [recaptcha]

    Veuillez noter qu’une réponse vous sera acheminée dans un délai de 24 à 48 heures ouvrables. Merci de votre compréhension.

    Douance intellectuelle

    Vous vous retrouvez maintenant au beau milieu d’une classe, entouré d’élèves du même âge que votre enfant. Ceux-ci ne semblent pas remarquer votre différence d’âge, y compris l’enseignante qui n’en fait aucun cas. Celle-ci est plus jeune que vous, ça vous fait étrange…

    L’enseignante explique au groupe l’horaire de la matinée. Jusqu’à la première récréation, vous aurez à compléter divers problèmes mathématiques. Vous vous dites intérieurement que vous aurez certainement besoin d’une bonne dose d’efforts pour y arriver, puisque cette matière n’a jamais été votre plus grande force, quand soudain, vous ressentez une sorte de chaleur qui irradie le côté de votre visage. Sur un coin de votre bureau est disposé un bocal dans lequel se trouve un petit être aux larges ailes dégageant une lumière chaleureuse. Une luciole? Un papillon? Vous prenez le bocal pour inspecter la créature. C’est alors que toute votre vision s’illumine et que vous sentez la chaleur se répandre dans votre tête… comme si une rafale d’idées s’était emparée de votre esprit! Avant même que votre enseignante ne vous le demande, vous vous empressez de sortir votre cahier de problèmes et êtes plus qu’enthousiaste à l’idée d’être stimulé par de nouveaux défis numériques! Vous vous étonnez quelque peu de votre réaction, mais vous vous laissez tout de même transporter par cette allégresse nouvelle qui vous envahit…

    L’animal dans le bocal semble réagir à votre situation; il s’étire et se déploie autant que lui permette son minuscule habitacle. Sa lumière se fait plus vive, et les idées, plus claires. Lorsque votre enseignante débute la lecture des premiers problèmes, vous constatez que vous avez non seulement déjà complété cette étape initiale mais par surcroît, que la solution est plus que claire dans votre tête. Un véritable miracle, une apparition divine! Vous inscrivez la réponse au bas de la page et êtes fin prêt à aborder le problème suivant… Pourvu que celui-ci vous demande un peu plus de réflexion!

    En vous tournant pour observer vos collègues, vous constatez bien vite que ce positivisme est loin de faire l’unanimité chez eux… à chacun des mots lus par l’enseignante, leurs mines sont de plus en plus déconfites et leurs yeux prennent littéralement la forme de points d’interrogation! Vous demeurez quelque peu perplexe… Comment peut-on trouver une équation différentielle aussi compliquée? Vous retournez à votre cahier et en quelques minutes seulement finalisez tous les problèmes proposés…

    Fier et fort du sentiment du devoir accompli, vous vous dirigez vers le bureau de l’enseignante pour lui remettre votre cahier, mais celle-ci ne semble pas partager votre enthousiasme… Elle souligne immédiatement que vous avez débuté la tâche avant qu’elle ait terminé ses explications et vous rappelle plutôt fermement qu’il est important d’attendre la fin des consignes pour savoir « quoi » faire… En jetant un coup d’œil à votre travail, elle vous dit toujours aussi sèchement qu’à vouloir aller trop vite, on ne fait pas les choses comme il le faut la preuve : vos démarches sont absentes, les mots importants ne sont pas soulignés… votre travail est donc à refaire! Vous retournez à votre pupitre, penaud mais aussi frustré par cette attitude cavalière et injustifiée, mais tentez tout de même de mieux répondre à ses demandes…

    Regardant votre camarade ailé dont la lumière vacille, vous ressentez à nouveau cette chaleur dans votre tête et cette impression de « suractivité » dans vos neurones… Vous voyez soudainement apparaître devant vos yeux, les problèmes comme dans un film en 3 dimensions… Les chiffres, les mots, les symboles, les graphiques, les images s’entremêlent et déroulent à une vitesse folle devant vous… viennent s’y ajouter des souvenirs, des passages de livres que vous avez autrefois lus, des paroles entendues…

    Tous ces réseaux de stimuli, de savoirs et de connaissances finissent par se rejoindre en une sorte de représentation unifiée laissant graduellement émerger les réponses… Si vous ne comprenez pas vraiment ce qui vient de se passer dans votre tête, vous savez toutefois que c’est probablement une faculté unique de saisir les choses…et que vous ne voulez plus vous satisfaire d’une tâche ordinaire! Vous retournez tout de même à votre tâche… mais malgré vos efforts, il vous est impossible de suivre les étapes de la démarche qui vous est tant demandée. Votre récente « création mathématique » est beaucoup trop unique pour la réduire à quelques lignes de chiffres et de textes apposées en petites boîtes noires et blanches. Vous refusez qu’on mette votre cerveau en cage!

    Lorsque les autres élèves ont « enfin » terminé, l’enseignante donne les réponses attendues, lesquelles concordent exactement avec les vôtres… « ingéniosité » en moins! Vous ne comprenez pas pourquoi elle s’obstine à ne pas reconnaître la justesse de vos solutions… Ah si les autres pouvaient voir comme vous, comprendre comme vous le faites… l’école serait tellement plus intéressante… Fini les tables de multiplication à mémoriser ou les colonnes d’additions et de soustractions à calculer! On discuterait des vraies mathématiques : celles qui influent notre vie quotidienne, notre société et même notre santé… le passage du sang dans les différentes parois du cœur n’obéit-il pas à des formules de compliance et de résistance? Vous êtes soudainement arrêté dans votre élan oratoire par l’enseignante qui « demande au Einstein de la classe » de bien vouloir garder pour lui ses commentaires et d’être un peu plus à son affaire! Vous vous sentez tout à coup devenir comme votre petit compagnon iridescent dans son bocal… En vous faisant taire et en vous obligeant à faire comme tout le monde, on vient de refermer le couvercle de votre esprit… vous êtes pris dans cette espace trop petit, trop limité…

    Revenant à vous, vous jetez un coup d’œil à la créature sur votre bureau; celle-ci a pris toute la place qu’elle pouvait dans un si petit espace. Elle affiche maintenant un air triste… défait… Si seulement on vous permettait de créer et d’aller à votre rythme, cela lui permettrait certainement de s’envoler et de retrouver sa liberté!

    En savoir plus

    Définition

    Malgré qu’il n’y ait pas encore de consensus sur la terminologie (doué, surdoué, surdon, génie, « gifted » en anglais, etc.) on tend de plus en plus à privilégier le terme douance et haut potentiel intellectuel (HP ou HPI). Actuellement, sont identifiés comme ayant un haut potentiel intellectuel, les enfants avec un QI supérieur à 125 ou 130 (ce qui représente entre 2.5 et 5 % de la population), tel que mesuré par un test d’intelligence administré par un psychologue dans le cadre d’une évaluation globale du développement.

    Bien que l’évolution d’une personne ne soit pas uniquement déterminée par son QI, la recherche montre qu’il s’agit tout de même du facteur le plus important associé à la réussite scolaire et professionnelle ainsi qu’au statut socio-économique. Dès l’entrée à l’école primaire, soit vers l’âge de 6 ou 7 ans, le QI tend à rester plutôt stable tout au long de la vie.

    Bien que le chiffre associé au QI soit de première importance dans l’identification de ces enfants, la notion de douance va au-delà du QI. En effet, certains élèves précoces peuvent obtenir des résultats dits « hétérogènes » aux épreuves intellectuelles et alors présenter des performances très significativement supérieures à la norme à certaines tâches plus spécifiques (notamment le raisonnement verbal, analogique, les capacités d’abstraction, par exemple), mais plus faibles dans d’autres (ex. tâches plus procédurales). C’est à la suite de telles observations que des équipes de chercheurs en sont venues à identifier deux profils de douance distincts :

    Les profils homogènes (ou laminaires), dont le développement cognitif est harmonieux et qui présentent une grande facilité à apprendre. Ils représentent en quelque sorte l’image typique qu’on peut se faire des enfants HP.

    À l’inverse, les profils hétérogènes (ou complexes) présentent de grandes disparités entre leurs différentes capacités cognitives, ce qui peut générer des troubles d’apprentissage, des troubles moteurs ou des troubles de langage pouvant même masquer la douance. Cette catégorie serait d’ailleurs à grand risque d’être faussement diagnostiquée avec un trouble du spectre autistique puisqu’un chevauchement est effectivement observable entre les caractéristiques propres aux TSA et celles caractérisant le profil de ces enfants.

    • En plus de se démarquer par une intelligence quantitativement plus élevée, l’on sait aujourd’hui que ces enfants ont une intelligence qualitativement différente, qui se manifeste notamment par :
    • Une hypersensibilité sensorielle et émotive
    • Une très grande curiosité s’accompagnant d’un besoin viscéral de comprendre
    • Une propension à l’ennui démesurée quand ils manquent de stimulations intellectuelles
    • Un sentiment profond d’être « différent » des autres
    • Des façons particulières et distinctives, très différentes des autres enfants du même âge
    • Une intolérance à la perception d’injustice

    Aux caractéristiques précédentes, l’on ajoute enfin un comportement et un vécu émotif particuliers, qu’on associe souvent au terme « dyssyncronie ». Celui-ci réfère au décalage existant entre le développement intellectuel supérieur de ces enfants et leur rythme de progression dans les autres sphères de développement (motrice, psychologique, affective, sociale, scolaire, etc.) qui est souvent plus normal. Ce décalage peut être associé à des difficultés d’adaptation et un mal-être profond qui les empêche parfois de déployer l’entièreté de leurs potentialités.

    Sur le plan psychologique et intellectuel

    • Une grande curiosité (les « pourquoi ? » sous toutes leurs formes)
    • Une grande capacité d’attention sur les sujets qui l’intéressent
    • Un langage élaboré, structuré (voire précoce), dès le plus jeune âge, ce sont des enfants qui n’ont pas ou très peu parlé « bébé »
    • Un intérêt pour les jeux compliqués
    • L’envie d’apprendre à lire avant l’âge « classique »
    • Un grand intérêt pour les lectures « encyclopédiques »
    • Un grand intérêt pour les questions métaphysiques (la vie, la mort, la création de l’Univers, les origines …)
    • Un changement rapide des champs d’intérêt dès qu’ils sont maîtrisés
    • Une grande mémoire
    • Un grand sens de l’observation / du détail
    • Une pensée créatrice, divergente qui peut générer un manque d’organisation
    • Un besoin de sens dans les apprentissages
    • Une originalité dans les solutions proposées
    • Une audace intellectuelle, une propension à l’anticonformisme

    Sur le plan affectif / comportemental :

    • Une très grande sensibilité émotionnelle face à l’injustice, les reproches, l’échec
    • Une tendance à la négociation due, entre autres, à un profond besoin d’équité
    • Une hyperesthésie des sens (visuelle, auditive, olfactive …)
    • Un besoin de sommeil inférieur à la moyenne
    • Un très grand sens de l’humour
    • Une grande empathie
    • Des peurs non « conventionnelles » pour leur âge (peur de la mort vers 3 ans, ou peur de la fin du monde, car le soleil explosera un jour … par exemple)
    • Une préférence pour lier des amitiés avec des enfants plus âgés ou des adultes …
    • Un besoin énorme de stabilité affective
    • Une faible tolérance à l’autorité « brute », ces enfants demanderont sans arrêt la justification d’une règle surtout si elle n’a aucun sens à leurs yeux
    • Un esprit critique très développé
    • Un perfectionnisme qui amène doute, peur de l’échec et/ou procrastination
    • Une motivation liée à l’intérêt

    Comment apprivoiser ce monstre?

    Recommandations pour vos interventions quotidiennes

    Les informations qui seront partagées sont principalement tirées du livre « Comprendre la douance : Pour en finir avec le mythe du génie à qui tout réussit » de Kim Nunès et Julie Rivard.

    Association  Association Québécoise pour la Douance voit le jour en 2017 afin d’outiller intervenants et parents gravitant autour des personnes douées. Site télé accessible à l’adresse  http://www.aqdouance.org 

     

    Suggestion de lecture
    1. « Zoé Douée » Par Nathalie Courcy et Sylvie Régnier (l’enfant pourra, avec une touche d’humour, mieux comprendre ses différences afin de les expliquer aux autres. Ce livre plaira également aux parents et aux intervenants qui, bénéficiant d’une meilleure compréhension de la douance, seront plus à même de développer des outils ciblés pour accompagner quotidiennement ces enfants intensément sensibles, lucides et étonnants).
    2. « Guide d’entraînement pour apprivoiser ton lion » par Marianne Dufour (l’enfant apprend à mieux reconnaître ses émotions, à désamorcer sa colère et ses émotions intenses, à cerner ses besoins et, surtout, à les communiquer sainement, dans le respect de lui-même et des autres).
    3. « 100 idées pour accompagner les enfants haut potentiel » par Dr Olivier Revol, Roberta Poulin, Doris Perrodin (cet ouvrage propose une prise en charge adaptée aux besoins particuliers des enfants doués et propose des conseils pour favoriser leur épanouissement).
    Phrase clé  

    Selon Sylvie Régnier orthopédagogue, un enfant à haut potentiel demeure un enfant. Ce n’est pas parce qu’un enfant est doué qu’il n’a pas le droit de faire des erreurs d’inattention, de haïr une matière et de perdre sa motivation à se surpasser dans un cours.

    QUELQUES PISTES DE SOLUTIONS À ESSAYER À LA MAISON

    Apprivoiser l’hypersensibilité

    *sensibilité émotive, sensibilité aux injustices, à l’échec, aux reproches.

    • Utiliser un schéma de l’échelle de la colère (en thermomètre par exemple) pour aider l’enfant à comprendre au-delà des mots;
    • Inviter l’enfant à écrire sur une feuille ses frustrations, puis à la chiffonner ou à la déchirer;
    • Fournir à l’enfant des « oreillers à émotions » afin qu’il puisse s’y référer (pour taper ou serrer contre lui par exemple);
    • Verser 1/3 de sable et 2/3 d’eau dans un pot Mason. Lorsque l’enfant est en crise, agitez le pot en expliquant que c’est le même tourbillon dans sa tête ou dans son cœur. Lui faire prendre conscience que le sable finit toujours par retomber au fond, et l’eau par se calmer et redevenir clair;
    • Utiliser les comparaisons pour expliquer qu’il n’est pas embarrassant de pleurer : que son cœur a un trop-plein, comme un bain qui déborde, et qu’une fois les larmes versées, le corps est apaisé;
    • L’accompagner à se tourner vers un adulte de confiance selon les différents moments (à l’école, dans une activité parascolaire, ou autres).

     

    Apprivoiser l’hyperréactivité 

    *sensibilité sensorielle (son, texture, odeur).

    • Reconnaître le moment où l’enfant montre des signes de surstimulation et lui réserver un endroit paisible où il pourra retrouver son calme;
    • Réduire les stimuli de l’environnement selon les sensibilités de l’enfant (ex. diminuer le bruit, la lumière, les contacts, mettre une musique douce, etc.);
    • Offrir des massages et des pressions profondes;
    • Explorer différentes textures avec les mains;
    • Enlever les étiquettes des vêtements d’un enfant sensible au toucher;
    • Sauter sur un mini-trampoline, le matin, pour être bien réveillé.

     

    Valoriser le sens de l’effort
    • Inclure l’enfant aux tâches de la maison à l’aide d’un tableau qu’il peut cocher lorsqu’une tâche est accomplie (pourquoi ne pas construire le tableau avec son aide?);
    • Diviser les gros travaux en quelques petites tâches avec une courte pause entre chaque étape (se dégourdir les jambes, prendre une collation, ou autres) parce qu’avec sa mémoire photographique, l’enfant à haut potentiel n’a jamais réellement appris à apprendre;
    • Lire avec l’enfant des histoires dans lesquelles les personnages surmontent des défis;
    • Au souper, chaque personne est invitée à partager une activité qu’elle a réussie (dans le sens d’achevée ou qui a engendré un sentiment d’accomplissement);
    • Avoir une jarre à défis : sur des bouts de papier, toute la famille inscrit des choses plus difficiles, nouvelles ou hors de la zone de confort qui pourraient être réalisées. Chaque première fin de semaine du mois, par exemple, un membre de la famille pige le défi et tout le monde doit s’entraider afin de le réussir;
    • Lorsque l’enfant s’oppose lors d’une activité, vérifier si c’est en raison de l’effort que cela demande ou d’un «bris» dans sa routine. La nuance est importante et permettra de mieux accompagner l’enfant;
    • Valoriser les bons coups de l’enfant, même si ces derniers paraissent minimes ou ridicules aux yeux des gens autour. Même si l’enfant a appris à faire du vélo à 11 ans, il faut le valoriser et lui rappeler que, contrairement à ses camarades qui ont dévalé les rues à vélo vers 3 ans, lui connaît toutes les grandes capitales du monde. Chaque effort positif, chaque progrès, chaque victoire, si minuscules soient-ils, sont après tout un pas vers l’avant. 

     

    Gérer l’anxiété
    • Déconstruire des scénarios catastrophes en lui remémorant des situations similaires où rien ne s’était passé;
    • L’exposer, à petites doses, à ses sources de craintes en suivant une progression de type escalier;
    • Proposer des sons réconfortants au coucher (musique, bruit de vagues, etc.);
    • Aménager un éclairage relaxant dans sa chambre (projection d’étoiles par exemple);
    • Offrir un objet anti-stress qu’il pourra trimbaler un peu partout;
    • Expérimenter la couverture lourde anti-stress dans laquelle il peut s’envelopper;
    • Procurer à l’enfant un carnet à idées et un stylo amusant qu’il laissera sur sa table de chevet pour le libérer de ses angoisses;
    • S’outiller d’une banque de réponses futées en changeant la discussion sous un angle positif. Par exemple, si la mort angoisse un enfant : lui apprendre ce qui engendre une bonne santé et possiblement une meilleure longévité. Axer la conversation sur des moyens à prendre pour prolonger la vie. Discuter de santé, de superaliments, de conditionnement physique. Lui donner des exemples de personnes âgées qui sont en bonne forme mentale et physique. Si l’enfant cherche des données exactes, lui montrer des statistiques récentes en matière d’espérance de vie peut être une option.

     

    Simplifier les interactions sociales
    • Lui enseigner le concept de compromis pour l’aider à se faire des amis et à les garder;
    • Discuter de l’importance d’entretenir ses amitiés, de les « arroser » comme on le fait avec une plante pour qu’elle fleurisse;
    • Lire à l’enfant des livres ou présenter des films portant sur l’amitié (Histoire de jouets par exemple).

     

    Encourager la pensée arborescente
    • Encadrer de couleurs vives les éléments importants d’un devoir;
    • Établir des routines claires, répétitives pour certains moments clés de la journée (matin, retour de l’école et pour le coucher);
    • Établir des routines quotidiennes à l’aide de séquences de pictogrammes amusants (les pictogrammes peuvent être des photos de l’enfant en train de faire les actions demandées);
    • Procurer à l’enfant un carnet à idées et un stylo amusant qu’il laissera sur sa table de chevet pour qu’il puisse noter ses bonnes idées;
    • Aider l’enfant à prioriser les tâches à l’aide de points de repères ou de rappels automatiques sur la tablette par exemple.

     

    Aborder les questionnements et la négociation
    • Inviter l’enfant à rechercher les réponses et à vous instruire en retour;
    • Éviter l’argumentation en expliquant brièvement la logique des demandes, par exemple : Tu dois te brosser les dents pour garder une bonne santé dentaire et pour garder bonne haleine pour le bien de ton entourage, point final;
    • L’accompagner à la bibliothèque municipale, abonner-le à un magazine scientifique, faites-lui découvrir des documentaires, partager que certains zoos (comme le zoo de San Diego) et d’autres lieux culturels offrent des visites 3D sur internet;
    • Oser demander de l’aide!

     

    Quelles sont les forces de ce monstre?

    Les enfants avec un haut potentiel sont très curieux et aiment apprendre. C’est l’une des qualités qui peut les mener loin, avec leur motivation quand il s’agit de leurs intérêts. Ils portent une grande attention aux détails et à leur environnement. Cette grande sensibilité les aide à trouver du bonheur dans les petites choses du quotidien. Ce sont souvent des enfants qui comprennent les enjeux et les défis de leur entourage, et ils éprouvent beaucoup d’empathie à l’égard des autres.

    • Forces en mots-clés
    • Curiosité
    • Motivation
    • Grande sensibilité
    • Empathie

    Vous croyez reconnaître
    VOTRE ENFANT?
    Écrivez-nous !