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    Trouble d’opposition avec ou sans provocation

    Vous vous retrouvez maintenant au beau milieu d’une classe, entouré d’étudiants du même âge que votre enfant. Ceux-ci ne semblent pas remarquer votre différence d’âge, y compris l’enseignante qui n’en fait aucun cas. Celle-ci est plus jeune que vous, ça vous fait étrange…

    L’enseignante se prépare à donner un cours de géographie. À votre droite, se tient debout aux côtés de vous un énorme robot avec une tête carrée enfouie sous une large carapace. En guise de visage, un large écran dont les énormes pixels reflètent une expression neutre.

    Vous voyant particulièrement intéressé par cette machine à la forme humanoïde, l’enseignante vous ramène à l’ordre en vous posant la question suivante: “Quelle est la capitale de l’Inde?”. Vous hésitez entre Bombay et New Dehli, lorque votre voisin-robot, s’anime soudainement: un signal d’alarme se déclenche, l’écran tourne au rouge et le visage neutre est immédiatement remplacé par un nouveau qui vous semble terriblement agressif. D’une voix puissante, le robot vous dit de vous méfier puisque l’enseignante a certainement voulu vous piéger. Il est convaincu qu’elle a fait exprès pour choisir l’Inde et non le Canada ou les États-Unis, pays pour lesquels vous connaissez pourtant PARFAITEMENT les réponses ! Elle est contre vous, c’est sûr ! De toute façon, pas surprenant, TOUT le monde est contre vous dans cette classe injuste…

    Vous constatez donc avec surprise que l’animosité du robot vous a subitement envahie. Vous ne comprenez pas d’où ce malaise provient, ni pourquoi, car vous reconnaissez trouver quelque peu saugrenues les idées négatives qu’avance votre voisin électronique! L’enseignante vous répète alors sa question en vous fixant par-dessus ses lunettes. Il n’en faut pas plus pour que votre « garde du corps » se braque, déployant des rangées de piquants destinés à votre « assaillante »! Cela vous replonge aussitôt dans une humeur massacrante… Vous vous surprenez alors à répondre à l’enseignante sur un ton des plus agressif: « Quelle question stupide! Vous n’en avez rien à faire de ses questions de géographie “Indienne”… Intérieurement, TOUT vous agace: être dans cette classe, bombardé avec des questions inutiles, entouré d’étudiants “débiles”, qui apprennent tous comme des moutons!

    L’enseignante, vexée par votre conduite, vous demande alors de vous reprendre immédiatement sans quoi elle devra vous retirer certains privilèges. Vos constatez que le robot resserre ses bras sur son corps comme pour encaisser une attaque. Les pixels de son visage affichent désormais une expression semblable à du dédain. Vous lancez aussitôt que « non », ça ne va pas bien du tout; que vous ne savez pas ce que vous faites là; que vous valez beaucoup mieux que cela et qu’il serait dans son plus grand intérêt qu’elle cesse de vous embêter avec ses questions nulles! Vous en avez plus que marre de perdre votre temps!

    Encore plus offusquée par votre impolitesse, elle vous demande alors de retirer vos paroles et de vous excusez pour ce manque de respect, sans quoi elle vous envoie immédiatement au bureau du directeur. Ébranlé par tout ce qui vient de se passer, vous craignez alors la réaction de votre voisin dont l’écran pixelisé se transforme en un puissant projecteur braqué directement sur votre professeure… L’expression de dédain fait place à la moquerie…Vous comprenez que c’est là le signal pour passer à l’attaque. Vous éclatez de rire devant le ridicule de sa demande… « Moi aller chez le directeur! Jamais! » Celle-ci s’impatiente, vous ordonne de vous lever, ce à quoi vous vous opposez. Elle vient ensuite prendre votre bras pour vous sortir de la classe. Vous ne cessez alors de vous répéter que cela prouve encore une fois que tout le monde est contre vous dans cette classe et qu’ils ont tout fait pour vous prendre en défaut!

    Toujours escorté par l’enseignante, vous marchez dans le couloir en direction du bureau de la direction. Se faisant, votre animosité semble soudainement se calmer. En y réfléchissant un peu, vous faites le lien avec le robot qui est resté dans la classe. Avec la distance, son emprise sur vous se dissipe presqu’instantanément. Vous avez du mal à comprendre pourquoi vous étiez aussi fâché il y a quelques secondes à peine. Votre colère vous semblait alors tellement justifiée et légitime par rapport à l’injustice du moment… Malgré votre air maintenant repentant, les nombreux mots d’excuse que vous martelez au même rythme que ceux de vos pieds sur le plancher et les compliments visant à vous gagner un peu de sympathie, vous savez trop bien que tout ceci sera insuffisant pour vous faire pardonner et qu’il vous faudra réparer les pots cassés…

    En savoir plus

    Description

    Le trouble oppositionnel avec provocation ou TOP, comme son nom l’indique, se manifeste par une tendance chronique à la désobéissance. Il se caractérise aussi par un refus quasi constant de se plier aux consignes, de respecter les règles ou de se soumettre à une autorité supérieure.
    Le TOP est composé de deux caractéristiques distinctes, mais pourtant complémentaires : la tendance à l’opposition ainsi qu’une propension à la provocation.

    Tous les enfants passent par une phase « oppositionnelle » à un moment de leur vie. À un certain âge effectivement, les petits comprennent qu’ils ne sont pas toujours obligés de se plier à la volonté de leurs parents, qu’ils sont capables de prendre le contrôle d’une situation, d’avoir des préférences et même qu’ils ont parfois plus d’attention lorsqu’ils font de mauvais coups ou sont indisciplinés. Or cette phase durant laquelle l’enfant cherche à tester et défier l’autorité se produit généralement vers l’âge de 2 ans (« le fameux terrible two »). Elle est donc « normale » et souhaitable même, puisqu’elle aide l’enfant à s’individualiser, à construire sa personnalité et contribue à développer son autonomie. De plus, il est fréquent que les comportements d’opposition augmentent durant l’adolescence. Il s’agit d’un phénomène lui aussi normal qui donne l’opportunité à l’adolescent de s’éloigner de l’environnement parental pour définir ses propres valeurs, de prendre ses décisions et d’apprendre à en assumer les conséquences.

    L’opposition devient, en revanche, problématique lorsque ce type de comportement persiste au-delà de cette période développementale chez le jeune et qu’une forme de lutte de pouvoir s’installe de manière durable entre l’enfant et ses parents. On note alors que l’opposition tend à prendre trois formes différentes :

    • L’opposition passive dans laquelle l’enfant se conforme aux consignes données par ses parents, mais ne les exécute pas en réalité ;
    • L’opposition active par laquelle l’enfant refuse catégoriquement et sans manifester la moindre hésitation de se conformer aux consignes données par ses parents ;
    • L’opposition passive agressive se caractérisant par le fait que l’enfant se conforme aux consignes données par ses parents, mais démontre par des gestes violents (souvent envers autrui), qu’il s’exécute contre son gré.

    Avant de conclure à un trouble, il est important de distinguer l’opposition qui relève d’une phase développementale normale chez l’enfant, de l’anxiété, d’un manque de discipline/de cohérence du parent ou d’un trouble d’opposition avec provocation. En effet, les comportements oppositionnels de l’enfant peuvent cacher différentes problématiques, c’est pourquoi il est important de creuser jusqu’à la source de ces comportements pour en mieux comprendre le sens. Par exemple, un enfant anxieux pourrait tenter de contrôler son environnement pour diminuer les imprévus et d’autres sources de stress. Dans une famille où les règles à suivre ne sont pas claires ou rarement appliquées de manière homogène, un enfant pourrait être tenté de ne pas suivre les consignes s’il a appris qu’il finit par avoir ce qu’il veut en contredisant ses parents. L’intervention que l’on devra faire auprès d’un enfant dépendra inévitablement de la cause de son opposition. Ignorer un enfant qui veut tout contrôler pour gérer son anxiété ne ferait qu’augmenter ses comportements oppositionnels et son mal-être. Pour agir sur l’opposition d’un enfant dans une famille où un manque de discipline est en cause, il ne suffit pas de se concentrer sur le comportement de l’enfant : il est impératif de revoir les méthodes éducationnelles et la dynamique familiale. Ainsi, on doit regarder dans quels contextes l’opposition survient et en quoi elle pourrait servir les intérêts de l’enfant.

    L’opposition est considérée comme de la provocation lorsque l’enfant comprend ce qui fait réagir ses parents et l’exploite volontairement afin d’obtenir ce qu’il veut, notamment par le biais de « crises » diverses. C’est d’ailleurs souvent de cette façon, par les crises, qu’ils finissent par obtenir ce qu’ils veulent et qu’ils finissent par avoir régulièrement le dessus sur l’autorité parentale. Au fur et à mesure, les parents en viennent à se sentir dépossédé de leur pouvoir décisionnel en ayant l’impression que l’enfant contrôle la maison et que dans le fond, c’est lui qui décide maintenant. Ils sentent qu’ils doivent continuellement « marcher sur des œufs » afin d’éviter les conflits et les désorganisations. Les TOP est un problème sérieux, face auquel il est impératif d’intervenir rapidement. S’il n’est pas corrigé à temps, il peut évoluer vers un véritable trouble de conduite et du comportement à l’adolescence, se manifestant par une tendance à l’agressivité, à la violence et aux gestes délinquants.

    Près de la moitié, des enfants TDAH souffrent de TOP. Ce qui explique pourquoi, sans diagnostic et prise en charge du TDAH, plusieurs enfants hyperactifs auront des problèmes avec la justice une fois adulte. Il est toutefois important de comprendre que cette tendance à l’opposition, chez les jeunes TDAH, n’est pas intentionnelle, mais étroitement liée aux particularités neurobiologiques de leur cerveau. En effet, l’impulsivité qui est caractéristique du TDAH s’explique entre autres par un dysfonctionnement de certains neurotransmetteurs au niveau du cortex préfrontal, soit la région impliquée dans l’autocontrôle et la régulation des émotions, ce qui contribue à une faible capacité à contrôler les pulsions, une propension aux frustrations face à tout sentiment d’échec de même qu’une sensation de stress accrue pendant l’effort.

    Il est donc important d’adapter la prise en charge aux besoins réels de l’enfant, en tenant compte de la nature de son problème. En effet, le TOP peut s’accompagner d’un trouble affectif (anxiété, dépression, isolement, etc.) qui contribue alors au besoin de l’enfant de « saboter » ses efforts et de se dénigrer. L’on sait que l’opposition tend à diminuer quand l’hyperactivité est elle-même traitée. Par conséquent, toute médication visant à minimiser ou alléger les symptômes du TDAH est susceptible d’agir positivement sur les comportements d’opposition pour les réduire. Il semble effectivement que les psychostimulants souvent prescrits pour les enfants souffrant d’un trouble déficitaire de l’attention arrivent à diminuer significativement les manifestations du TOP.

    Bien évidemment, il est difficile de garder son calme face aux comportements difficiles d’un enfant, lorsqu’il faut répéter continuellement une même consigne qui demeure non respectée ou alors quand on se sent constamment « attaqué » en raison de commentaires provocants qui confrontent non seulement son autorité, mais également sa personne. Toutefois, la réaction des parents face aux comportements opposants est très essentielle, car elle va avoir un impact direct sur l’attitude de l’enfant. Puisque l’hyperactivité s’accompagne également d’une hypersensibilité émotive et d’une propension au pessimisme, toute attitude négative face à son comportement risque de le conforter dans le peu d’estime de soi qu’il a de lui-même et renforcer la spirale autodestructive dans laquelle il se trouve déjà.

    La punition n’est donc que très rarement la solution à privilégier, puisque dans la majorité des cas, elle agit sur son système nerveux comme un « détonateur » qui le stimule à recommencer. Le cercle vicieux de la désobéissance se met alors graduellement en place : il se rebelle, vous faites preuve d’autorité, il se rebelle d’autant plus, vous vous fâchez, il se fâchera encore plus, vous menacez, sans plus de résultats, vous punissez et il devient agressif (crise), et ainsi de suite ! Garder son calme demeure donc le plus grand défi à relever face aux enfants oppositionnels, puisque les réactions positives ont l’effet apaisant recherché par l’enfant TDAH et opposant. Si le parent parvient malgré les problèmes d’attitude à identifier les choses que l’enfant fait bien, ce dernier va dès lors multiplier les efforts pour bien se conduire et ainsi gagner à nouveau cette confiance et cette approbation dont il a tant besoin, mais qui lui manquent si souvent.

    Comment cibler les comportements d’opposition?

    • A une forte tendance à s’obstiner et à argumenter
    • Ignore ou a tendance à s’opposer aux demandes ou aux règles
    • Refuse de faire des compromis
    • Fait des crises de colère fréquentes
    • Est susceptible et facilement agacé par les autres
    • A souvent de la rancune qui se prolonge dans le temps

    Comment cibler les comportements de provocation?

    • Teste les limites
    • Conteste souvent ce que disent les personnes en autorité (parents, professeurs …)
    • Est agressif verbalement
    • Dérange, confronte ou intimide les autres de manière délibérée
    • Blâme les autres pour ses erreurs ou ses mauvais comportements
    • Se sent souvent impatient et fâché
    • Hostile, surtout avec les gens qu’il connaît bien
    • Faible tolérance à la frustration

    Notez bien que l’ampleur, la fréquence et la persistance dans le temps de ces comportements sont importantes à prendre en considération pour poser un diagnostic de TOP.

    Comment apprivoiser ce monstre?

    Recommandations pour vos interventions quotidiennes

    Renforcez le lien d’attachement avec votre enfant en faisant des activités qu’il aime durant une période de temps où vous n’avez d’attention que pour lui (comme un 30 minutes par jour). À la longue, il aura tendance à moins s’opposer pour conserver la belle relation qu’il a avec vous et pour ne pas vous décevoir. Notez que toutes les activités favorisant l’attachement peuvent être bénéfiques pour améliorer l’ambiance familiale.

    Invitez votre enfant à participer aux décisions en lui laissant des choix. Par exemple, plutôt que de lui demander s’il veut des légumes, demandez-lui s’il les veut dans une assiette bleue ou verte, ou encore s’il les préfère avant ou après le repas.

    Portez attention pour transformer les phrases à la négative en phrases positives. Plutôt que de dire à votre enfant ce qu’il ne peut pas faire, dites-lui ce qu’il peut faire. Par exemple, privilégiez des formulations comme « parle-moi, je vais mieux comprendre si tu parles doucement » au lieu de donner des consignes comme « arrête de crier, tu n’as pas le droit de hurler ». Vous pouvez aussi dire « tu peux courir dehors » plutôt que « tu ne peux pas courir dans la maison ».

    Faites une demande à la fois, de manière directe (en s’adressant à l’enfant et en vérifiant qu’il écoute bien ce que vous dites).

    Pour éviter une escalade de la situation, évitez d’argumenter avec votre enfant lorsqu’il s’oppose en cessant temporairement d’interagir avec lui. En effet, moins vous argumentez avec lui, moins il s’opposera. Attention à ne pas éviter complètement les contacts avec l’enfant, le faire uniquement en situation d’argumentation. Cela lui permet de comprendre que son opposition ne lui apporte pas d’attention de la part de son parent.

    Une autre technique à utiliser dans le cas où votre enfant rouspèterait est celle du disque rayé. Il s’agit alors de répéter la consigne donnée plusieurs fois exactement de la même manière, avec la même formulation, le même débit et le même ton jusqu’à ce qu’il arrête d’argumenter et qu’il fasse ce que vous lui avez demandé. Souvent, trois répétitions sont suffisantes.

    Choisissez les règles auxquelles l’enfant ne doit pas déroger : vous aurez à faire un compromis et à prioriser les règles qui vous semblent les plus importantes. Assurez-vous que ces règles sont claires et qu’elles laissent peu de place à interprétation. Vous n’avez pas à être un parent parfait!

    Établissez des conséquences claires avec votre enfant en cas de non-respect des règles. Soyez calme, cohérent et consistant dans votre manière de réagir aux comportements de votre enfant. Vous devez rester ferme tout en gardant le ton de voix doux. Il est normal qu’au départ l’enfant réagisse davantage lorsque vous faites de la discipline, mais il finira par saisir qu’il doit respecter ces règles si vous restez calmes et que vous ne vous laissez pas déstabiliser.

    En plus d’établir des règles et de s’assurer qu’elles soient respectées, il est primordial que vous fassiez aussi du renforcement positif avec votre enfant. Quand il réussit une tâche, félicitez-le. Même s’il n’a pas de bons résultats à l’école mais que vous avez vu qu’il a mis beaucoup d’efforts dans son étude, dites-lui que vous êtes fiers de ses efforts. Valorisez votre enfant dans les milieux dans lesquels il est bon (comme dans le sport ou les arts). Il est important de faire au moins trois rétroactions positives pour une réprimande. Pas besoin d’exagérer non plus, elles peuvent être subtiles et faites gestuellement à l’occasion (comme un pouce en l’air).

    Ciblez un ou deux comportements à améliorer avec votre enfant, et mettez en place un tableau de récompenses. Quand il aura une belle attitude, il peut recevoir un collant sur le tableau. Avec plusieurs collants, il peut choisir parmi une liste de récompenses (temps de jeu avec vous, lecture d’une histoire, heure du coucher retardée …). Vous pouvez aussi donner des privilèges surprises (sans avoir dit avant à votre enfant qu’il y aurait droit s’il agissait bien) après un bon comportement.

    Souvent, les parents qui vivent au quotidien avec une enfant qui s’oppose et qui provoque vont inconsciemment chercher à éviter leur enfant pour ne pas qu’il y ait de crises. Cependant, l’enfant, privé de l’attention dont il a besoin pour évoluer, cherche à vérifier si ses parents sont toujours présents pour lui. Ayant saisi qu’ils réagissent quand il s’oppose ou qu’il provoque, il est risque donc d’avoir ces comportements pour enfin avoir de l’attention. S’installe alors le cercle vicieux de l’évitement et de la recherche négative d’attention entre les parents et leur enfant. Quand l’enfant est tranquille, les parents peuvent avoir tendance à le laisser seul pour ne pas briser ce moment de quiétude. Cette réaction est tout à fait normale, mais elle finit par entraîner un manque de contacts entre l’enfant et ses parents. Pour échapper à cette problématique, il faut donc être prudent de donner à l’occasion de l’attention à votre enfant même quand il joue seul calmement dans son coin.

    Selon les intérêts de votre enfant, il peut être intéressant de lui permettre de participer à de l’improvisation. Cela qui lui donnera la chance de mettre à profit ses capacités de répartie dans un contexte où elles sont valorisées.

    Quelles sont les forces de ce monstre?

    Les enfants avec un trouble d’opposition possèdent souvent une forte personnalité : ils n’hésitent pas à dire ce qu’ils veulent, savent bien s’affirmer et cherchent activement à devenir autonomes. Avec l’aide appropriée, ils pourront devenir des adultes épanouis qui sauront prendre des décisions et faire de bons choix. L’une de leur plus grandes forces est d’ailleurs leur sens de la répartie, qui pourra les aider à se sortir de situations épineuses. Bien que leur argumentation soit souvent dérangeante, dans certains contextes elle peut mener à des discussions enrichissantes. Il ne faut pas oublier que ces enfants sont très sensibles à leur environnement et captent beaucoup d’informations.

    Forces en mots-clés

    • Sens de la répartie développé
    • Très bonne argumentation
    • Détermination
    • Capacité à s’affirmer
    • Très grande sensibilité
    • Recherche d’autonomie

    Suggestions de lecture

    L’opposition : Ces enfants qui vous en font voir de toutes les couleurs
    Par Benoît Hammarrenger . Éditions Midi-Trente. 2016

    Il n’était pas comme les autres
    Par Camil Sanfaçon, Éditeur Chenelière McGraw-Hill. 2005

    L’enfant dérangeant: Comprendre les comportements indésirables…
    Par Nathalie Parent, Marie-Julie Hamel, Éditeur Midi Trente. 2016

    J’ai tout essayé ! Opposition, pleurs et crises de rage
    Par Isabelle Filliozat, Anouk Dubois, Éditeur Marabout. 2011

    L’autorité au quotidien. Un défi pour les parents
    Par Brigitte Racine. Éditions de l’Hôpital Ste-Justine. 2013

    La discipline, un jeu d’enfant
    Par Brigitte Racine. Éditions de l’Hôpital Sainte-Justine. 2008

    Vivre en harmonie avec un enfant qui s’oppose
    Par Gilles Cloutier. Éditions Gily. 2007

    100 trucs pour améliorer vos relations avec les enfants
    Par Danie Beaulieu. Éditions Québécor. 2010

    100 trucs pour améliorer vos relations avec les ados
    Par Danie Beaulieu. Éditions Québécor. 2010

    Livres pour l’enfant
    Grr!! Comment surmonter ta colère
    Elizabeth Verdick. Marjorie Lisovskis. Éditions Midi Trente. 2008

    Champion pour maîtriser sa colère
    Par Dawn Huebner. Éditions Enfant Québec. 2009

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